Vendredi dernier, l’Inde a été touchée par deux affaires sordides, distinctes de tout lien mais similaires dans les faits. Deux jeunes filles ont été violées puis brûlées. Après ces actes odieux, les Indiens ont été nombreux à manifester pour dénoncer l’inefficacité du gouvernement indien.
Des faits monstrueux
Dans l’Etat du Jharkhand, le 4 mai, deux jeunes filles ont été violées puis brûlées vives. Si l’une est encore dans un état critique, l’autre a finalement perdu la vie dans l’incendie de sa maison par ses agresseurs. Ces derniers ont été rendus furieux par une sentence pourtant minime. En effet, la justice indienne les avaient condamnés à une amende de 50 000 roupies (environ 630 euros) et à cents abdominaux. Des peines très légères pour des hommes accusés de viol.
Une série de viols
Les autorités indiennes n’ont pas encore pu dire s’il s’agissait d’une croissance des violences sexuelles, ou alors de coïncidence macabre. Les deux jeunes filles sauvagement attaquées n’avaient même pas 20 ans…
Ces drames surviennent à la suite d’une série d’affaires de violences sexuelles en Inde, en dépit du durcissement des lois en la matière. Le gouvernement a récemment instauré la peine de mort pour les violeurs d’enfants de moins de 12 ans, à la suite du viol en réunion et du meurtre d’une fillette musulmane de 8 ans à Kathua, dans l’Etat du Jammu-et-Cachemire, au Nord de l’Inde.
Environ 40 000 viols ont été signalés en Inde en 2016, mais leur nombre serait bien plus élevé en raison du silence entourant ces crimes dans une société qui reste très patriarcale.