Hier, le pape François a tenu des propos quelque peu choquants, concernant l’homosexualité et le rapport qu’il en a fait avec la… psychiatrie. Des propos relayés par tous les médias et qui ont valus de nombreuses critiques à l’homme de l’Eglise.
« Dans l’avion qui ramenait le pape d’Irlande dans la nuit de dimanche à lundi, où il a exprimé sa honte et ses regrets pour les victimes de pédophilie au sein de l’Église, le pape François s’est exprimé sur l’homosexualité, sujet toujours sensible au Vatican. Et au moment d’évoquer le cas des enfants, le pape a recommandé le recours à la psychiatrie », ont expliqué plusieurs médias.
« Quand cela se manifeste dès l’enfance, il y a beaucoup de choses à faire par la psychiatrie, pour voir comment sont les choses. C’est autre chose quand cela se manifeste après vingt ans », a lâché le souverain pontife. Une remarque qui intervient dans un contexte particulier alors que l’Église tangue face aux multiples affaires de pédophilie.
Des sujets qui échappent au pape
« Le pape n’a pas connaissance des sujets à l’avance », explique Virginie Riva, ancienne correspondante d’Europe 1 à Rome. Résultat, « il a tendance à faire des déclarations longues et imprécises« , précise-t-elle. « Le meilleur du pape François n’est pas dans les conférences de presse en avion. » Ce qui n’empêche pas Jorge Bergoglio d’avoir, à chaque fois, en tête l’exemple de Benoît XVI : en 2009, son prédécesseur, s’était exprimé dans les airs sur le sida, affirmant que le préservatif « accroît » le problème au lieu de le résoudre et créant ainsi une vive polémique.