Malgré la grâce présidentielle accordée par le président de la république, les juges du tribunal d’application des peines (TAP) de Melun (Seine-et-Marne) ont refusé la liberté conditionnelle de Jacqueline Sauvage.
Cette femme condamnée à la prison pour avoir tué son mari, après plusieurs décennies de violences conjugales et de viols, sur elle et ses deux filles, avait bénéficié du soutien de l’opinion publique.
François Hollande avait fini par lui accordé une grâce présidentielle et elle devait se trouver rapidement en liberté conditionnelle.
Le 12 aout, ses avocats ont déclaré que «très malheureusement, le tribunal d’application des peines (TAP) de Melun (Seine-et-Marne) a rejeté ce jour la demande de libération conditionnelle de Jacqueline Sauvage».
Une nouvelle décision qui devrait creuser un peu plus le fossé entre la justice française et le peuple.