Depuis l’annonce du gouvernement concernant la sélection à l’entrée des universités, les (futurs) étudiants ont décidé de bloquer les universités afin de faire entendre leur colère. Mais depuis quelques jours, le ton montre entre les étudiants. En effet, à cause de ces différents blocus, certains partiels se sont vus annulés.
L’association des étudiants avait appelé à une mobilisation générale afin de contester contre la décision du gouvernement. Les politiques responsables de l’Enseignement supérieur ont décidé que, dorénavant, l’entrée en cycle supérieur se ferait sur sélection. Cela a été mis en place après les nombreux bug survenus sur la plateforme affectation post-bac (APB) l’été dernier. En effet, des centaines de lycéens s’étaient retrouvés dans la panade, après qu’APB ne leur ait affecté aucun établissement.
Opposés à cette réforme que les étudiants trouvent injuste, leur réponse a été sans appel. Depuis la semaine dernière, des dizaines d’établissements sont bloqués. Cette situation est on ne peut plus problématique en cette période d’examens…
Sur le campus de l’Université de Nanterre situé à côté de Paris, certains partiels ont été annulés. » Je ne me suis pas fait chier à bosser pendant trois mois pour être stoppée le jour J devant la salle d’examen ! », s’est exclamée une jeune étudiante en troisième année de droit.
« Les bloqueurs disent qu’ils se battent pour nos intérêts mais, en fait, ils ne respectent pas un instant ceux qui veulent passer et obtenir leurs examens. Ils ont le droit de manifester, et nous avons le droit d’étudier », a déclaré un étudiant en première année de psychologie.
Malgré les protestations de la part de leurs camarades, les étudiants bloquant l’université de Nanterre ne sont pas prêt de lâcher leur mobilisation. « Les lycéens ne se rendent pas compte de ce qui s’annonce. Ils sont super stressés par Parcoursup et se contentent de faire scrupuleusement ce que leurs professeurs leur disent. C’est dur pour eux de se mobiliser », explique une jeune étudiante opposée à la réforme de l’université.
Pas de quoi ralentir le chantier du futur campus géant porté par la SFAM.