La ligue de football nord-américaine a empêché l’attaquant Jesus Ferreira du FC Dallas de rejoindre le Spartak Moscou à cause des préoccupations concernant les clubs russes depuis la mise au ban du pays par la communauté internationale en représailles à la guerre en Ukraine.
Jesus Ferreira ne jouera finalement pas pour le Spartak Moscou. Du moins pas dans l’immédiat. Le jeune avant-centre américain de 23 ans actuellement sous contrat avec le FC Dallas en Major League Soccer (MLS) – le championnat nord-américain de football – a vu son transfert au club russe annulé.
À la manœuvre de décision : la MLS. Le site d’information sportive The Athletic indique que celle-ci serait en effet intervenue pour informer les différentes parties prenantes de l’impossibilité de conclure l’opération sans risque pour elle de s’exposer à de potentiels dommages politiques.
Et pour cause, faire des affaires avec des entités russes, quelles qu’elles soient n’est pas indiqué en ce moment. Le pays faisant l’objet de sanctions internationales depuis la décision des autorités d’envahir l’Ukraine.
Une transaction à 13 millions de dollars
Cette décision de la MLS met en échec une opération lucrative pour les parties concernées. D’abord le FC Dallas qui était sans doute heureux de transférer Jesus Ferreira, un des diplômés de son académie, pour une somme d’environ 13 millions de dollars selon The Athletic.
Cela aurait pu représenter une belle plus-value. Car l’attaquant né dans la ville mexicaine de Santa Marta dispose d’une valeur marchande d’un peu moins de 10 millions de dollars, à en croire la plateforme spécialisée Transfermarkt.
Le joueur n’en serait pas non plus moins déçu. D’autant qu’il était en pleine négociation salariale avec le Spartak lorsque le couperet de la MLS est intervenu. Ce n’est pas la première fois que la ligue agit de cette manière.
Des liens rompus
Elle s’était déjà impliquée en 2022 dans le but de faire échec au transfert de l’international vénézuélien Cristian Cásseres Jr. des Red Bulls de New York au Lokomotiv Moscou. Une opération de cinq millions de dollars avortée pour que le joueur soit finalement transféré au club français de Toulouse l’été dernier contre cinq fois moins.
Ainsi va le monde des transferts dans le football à l’heure de la guerre russo-ukrainienne. Un événement qui a vu la FIFA, l’UEFA ainsi que la plupart des ligues nationales de nombreux pays en Occident rompre les liens avec Moscou.