Bonnie Blue refait parler d’elle, cette fois en Indonésie.

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L’actrice britannique de films pour adultes est dans le viseur de la justice du pays, accusée d’avoir enfreint les lois locales sur la moralité publique.

Bonnie Blue aime décidément attirer les projecteurs. La star britannique du X, de son vrai nom Tia Billinger, réputée pour ses pratiques sexuelles extrêmes et controversées, a été interpellée à Bali le 4 décembre dernier.

« Nous menons une enquête concernant des activités impliquant des actes présumés de pornographie ou la détention de matériel attentatoire aux bonnes mœurs », a déclaré Muhammad Arif Batubara, chef de la police, lors d’une conférence de presse rapportée par Le Parisien.

À l’origine de l’affaire, un signalement mentionnant la production de contenus pornographiques par Bonnie Blue et plusieurs complices dans une villa-studio située à Pererenan, en périphérie de Bali. Sur place, les forces de l’ordre ont arrêté l’ensemble des participants, dont quinze Australiens et deux autres ressortissants britanniques.

Même si les intéressés n’ont pas été surpris en flagrant délit, le plaignant assure qu’aucun doute ne subsiste quant à leurs intentions.

Des intentions clairement affichées

Bonnie Blue avait débarqué sur l’île au début de la période des schoolies, cette tradition australienne durant laquelle les jeunes diplômés fêtent la fin du lycée. Elle avait annoncé ses activités à venir sur les réseaux sociaux.

« À ceux qui viennent pour les schoolies et à ceux qui viennent d’avoir 18 ans, j’ai hâte de vous rencontrer. Et je suis à Bali, donc vous savez ce que cela signifie », avait-elle écrit en présentant son « bang bus tour », un événement mêlant rencontres avec ses fans et relations sexuelles filmées.

Selon les autorités, aussi bien la production que la simple consommation de pornographie constituent des infractions en Indonésie, pays à majorité musulmane (environ 87 % de la population). Si elle est reconnue coupable, Bonnie Blue risque jusqu’à quinze ans de prison et une amende pouvant atteindre six milliards de roupies, soit environ 542 000 dollars.

Un parcours jalonné de controverses

Les procureurs pourraient également invoquer la loi sur l’information et les transactions électroniques (ITE Law), qui prévoit jusqu’à douze années d’emprisonnement et 12 milliards de roupies d’amende supplémentaires.

« Bonnie Blue’s Bali Gang Bang n’est pas l’image que nous voulons véhiculer. Bali n’est ni la Thaïlande, ni les Philippines », explique l’auteur du signalement, qui affirme avoir suivi de près les déplacements de la star et de son équipe, jusqu’à les tracer via leur fameux « gang bang bus ».

Ce n’est pas la première fois que Bonnie Blue a affaire à la justice. Célèbre pour avoir eu, selon ses dires, des rapports avec 1 057 hommes en douze heures, elle avait déjà été expulsée d’Australie l’an dernier pour avoir proposé à de jeunes majeurs de participer à des relations sexuelles filmées, ensuite monétisées en ligne.

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