Le restaurant l’Amphitryon à Colomiers, près Toulouse, a été victime d’un nouvel incendie ce mercredi matin. Le feu est parti des cuisines alors que l’enseigne n’avait pas encore ouvert ses portes. Cette fois les enquêteurs privilégient la piste criminelle.
Un incendie criminel à l’Amphitryon ce matin
Ce mercredi matin, à 10 heures environ, un nouvel incendie s’est déclaré à l’intérieur du restaurant l’Amphitryon à Colomiers, près de Toulouse. Le feu serait parti des cuisines du restaurant alors même qu’il était encore fermé au public et que tout son personnel était présent. Les pompiers ont mis pratiquement une heure à venir à bout des flammes voraces. Une enquête a été immédiatement ouverte par les éléments du Service Régional de la Police Judiciaire (SRPJ). Selon le parquet de Toulouse, qui a saisi la SRPJ, il est fort probable que l’incendie soit de nature criminelle. Mais qui en veut à l’Amphitryon et à son chef étoilé Yannick Delpech ?
Yannick Delpech, dans la ligne de mire des casseurs ?
Dans la nuit du 21 au 22 janvier 2019 déjà, un incendie s’était déclaré dans la voiture de Yannick Delpech. Le feu avait ravagé l’atelier de production et la cuisine principale, conduisant à la fermeture temporaire de l’établissement et la mise au chômage technique d’une trentaine de personnes. Le restaurant a été aussi la cible de plusieurs tags (« collabo », « révolution », « pute ») à la peinture noire, d’un cambriolage et d’une tentative de cambriolage, en l’espace de dix (10) jours. Tous ces malheurs ne peuvent évidemment pas être de simples coïncidences. Quelqu’un en veut réellement au propriétaire de l’Amphitryon. Mais à quel propos ?
Il faut savoir que, quelques jours avant cette série événements, Yannick Delpech, particulièrement présent sur internet, avait attaqué sur Facebook les « casseurs », un groupe de violents qui sévit lors des manifestations de Gilets Jaunes. Pour les défenseurs du restaurateur, il n’a rien dit de méchant envers ces semeurs de troubles. Pas si sûr pour tout le monde. Dans un tel contexte, Yannick Delpech serait en train de faire les frais de sa stigmatisation des « casseurs ». Du côté du parquet, on a joué la carte de la prudence puisque « les liens entre tous ces faits restent à établir ».
Comme Yannick Delpech d’ailleurs, de nombreux commerçants se disent pris en otage chaque samedi par des casseurs qui profitent du mouvement des Gilets jaunes pour mettre la pagaille en ville.