Ce jeudi, des milliers d’abeilles ont recouvert une voiture garée dans la rue Bouthier, près des quais de Queyries et de Brazza à Bordeaux. Un apiculteur a été rapidement appelé à la rescousse pour déloger cette colonie fort bourdonnante.
C’est la saison de l’essaimage
Ce jeudi, une voiture garée dans la rue Bouthier, sur la rive droite de Bordeaux près des quais de Queyries et de Brazza, a été recouverte pas des milliers d’abeilles. Plus précisément 8000 abeilles, selon un apiculteur appelé pour récupérer l’essaim. Le véhicule était stationné dans le garage RC Motors. Constatant ce tuning inhabituel et assez bourdonnant, les responsables du garage ont fait intervenir l’apiculteur. Selon cet apiculteur, les abeilles étaient là pour protéger leur reine qui, pour une raison inconnue, est venue se poser sur la voiture. Il a déclaré que l’aspect brillant du véhicule pourrait être une raison de leur venue à cet endroit précis. De quoi interpeller les amateurs de véhicules rutilants. La propriétaire de la voiture, qui travaille dans le quartier, a prudemment attendu l’intervention du spécialiste.
Cette intervention de l’apiculteur venu de Gradignan a duré environ 1 heure. L’expert a indiqué que cette belle colonie d’abeilles effectuait peut-être aussi un mouvement saisonnier bien connu. En effet, nous sommes dans la saison de l’essaimage, c’est-à-dire le moment pendant lequel la reine et une partie des abeilles (l’essaim) quittent la ruche pour former une nouvelle colonie. La voiture leur semblait surement adéquate pour accueillir leur nouvelle ruche.
Les ruches d’abeille se multiplient à Bordeaux
Il faut noter de nombreuses ruches sont installées en plein cœur du centre-ville de Bordeaux, dont l’une sur le toit de la galerie marchande des Grands Hommes. Ainsi les abeilles bourdonnent régulièrement au milieu des voitures dans la capitale girondine. Leur présence aurait pour objectif de préserver la biodiversité et d’offrir un meilleur environnement de vie à ces ouvrières infatigables. Elles seraient d’ailleurs moins touchées par la pollution en ville qu’à la campagne, à cause des rejets de carbone des produits phytosanitaires utilisés sur les cultures. Enfin, les abeilles filtreraient les polluants des villes et on n’en retrouverait aucune trace dans le miel et la cire.