LREM a dévoilé ce lundi une liste de 19 premiers candidats pour les municipales 2020. Ce sont notamment Raphaël Bernardin (Saint-Sulpice-la-Pointe), Roukia Lahadji (Chirongui) ou Olivier Klein (Clichy-sous-Bois). Bref, uniquement des prétendants aux petites communes. Les dossiers les plus épineux et qui fâchent ayant été reportés.
Le cas de Paris aux mains de la Commission d’investiture
Après son score atone aux élections européennes du 26 mai dernier, LREM prépare déjà les futures batailles. Ce lundi, la majorité a dévoilé la liste de ses 19 premiers candidats aux municipales 2020. Il s’agit pour la plus part des prétendants à la mairie de petites communes. Les gros dossiers (les grosses communes), les plus fâcheux d’ailleurs, seront réglés plus tard. Parmi ces derniers figure le cas de Paris mis sur la table lors de la conférence de presse organisée ce lundi 17 juin par le délégué général du parti Stanislas Guérini. Il a fait savoir que le candidat de la capitale sera désigné par la Commission d’investiture et non pas par une primaire.
Sept des 19 candidats présentés ce lundi sont des maires sortants, dont Raphaël Bernardin, qui tentera de se faire réélire à Saint-Sulpice-la-Pointe dans le Tarn, tout comme Denis Thuriot, maire de Nevers qui a été élu sans étiquette, mais a ensuite rejoint Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle de 2017. On peut citer Roukia Lahadji candidate dans la ville de Chirongui à Mayotte, Pierre Simon (Pontarlier), Josselin Chouzy (Mayenne) ou Yannick Chemin (Saint-Martin-le-Viei).
Quelques autres candidats retenus
Relevons aussi les nouveaux macronistes Olivier Klein (Clichy-sous-Bois), Emmanuel Darcissac (Alençon), les centristes Dominique Faure (Saint-Orens) ou Laurent Degallais (Valenciennes). Il y a en outre des députés en quête d’autres challenges comme Cécile Muschotti (Var), qui affrontera le sarkozyste Hubert Falco à Toulon, Romain Grau (Pyrénées-Atlantiques), candidat à Perpignan face à l’actuel maire de droite Jean Marc Pujol et Louis Aliot du Rassemblement national (RN). L’on constatera également qu’il n’y a pour le moment aucun sortant venu de la droite même si Gilles Schmidt (ancien adjoint au maire LR de Rambouillet) a été investi. Dans les prochaines semaines, LREM devrait poursuivre les discussions avec des maires Macron-compatibles comme Jean-Luc Moudenc (Toulouse) et Christian Estrosi (Nice).
LREM ambitionne de multiplier par cinq le nombre d’élus municipaux pour arriver à 10.000 afin de mieux quadriller le territoire. La vingtaine de candidats investis ce lundi aura en charge de mener à bien cette mission. Ce maillage territorial vise à débarrasser LREM de son étiquette de parti des villes.