Macron et la parenthèse enchantée des JO de Paris

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La quinzaine olympique aura été pour le président français, un moment d’évasion bienvenu après le chaos né des dernières élections législatives.

Tout au long de ces jours de compétition des Jeux olympiques, la délégation française a su compter sur un supporter inconditionnel en la personne du président Emmanuel Macron. L’homme qui n’a jamais caché sa passion pour le sport – le football en tête – a profité de ces Jeux d’été pour réaffirmer son engagement.

Et son activisme aura été débordant pour la circonstance. De l’étreinte au surdoué de la natation Léon Marchand à la consolation de la judoka Romane Dicko, sans oublier sa proximité avec Teddy Riner ou encore le rugbyman Antoine Dupont, Macron aura été de toutes les aventures tricolores durant ces Jeux.

Au point d’être soupçonné de voler la vedette aux athlètes. « Emmanuel Macron est hors-sol et j’ai l’impression que son entourage le laisse sur son piédestal. Je voudrais lui dire que ce ne sont pas ses Jeux, mais ceux des athlètes », a lâché le spécialiste français du 5 000 mètres, Hugo Hay, dans un entretien détonnant, le 6 août au journal l’Humanité.

Une moisson encourageante

Ce dernier n’est sans doute pas le seul à voir à travers la grande activité de Macron pendant les Jeux, une opération de charme savamment orchestrée. Mais quoi qu’il en soit, le jeu semble en valoir la chandelle.

Pour cause, la team France a brillamment relevé le défi en établissant un nouveau record de médailles. Cinquièmes au classement final, les Bleus s’en sortent avec 64 récompenses, dont 16 en or. C’est désormais le plus grand nombre de médailles en or récoltées par la France en une seule édition des JO.

« Quelle fierté ! », s’est félicité le chef de l’État samedi 10 août sur X. Après une cérémonie d’ouverture unanimement saluée à travers le monde, la compétition aura donc tenu ses promesses.

Retour à la dure réalité politique

Un intermède opportun pour Emmanuel Macron. Il faudra pourtant revenir à la dure réalité politique, celle d’une Assemblée nationale plus fracturée que jamais après les législatives des 30 juin et 7 juillet dernier.

À la tête d’un gouvernement démissionnaire, le président de la République est appelé à nommer un Premier ministre afin de remettre la marche du pays de l’avant. Un pari périlleux au regard de la perte de terrain de sa coalition politique suite au scrutin.

Après des JO 2024 globalement réussis, Macron doit à présent présider aux destinées d’une France en proie à de nombreux défis. L’été est terminé.

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