Mondial 2022, la revanche du Qatar

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Le pays hôte de la dernière grande messe du football aura réussi son pari malgré les nombreuses polémiques et autres cris d’orfraie suscités depuis que l’organisation du tournoi lui a été attribuée.

L’émir du Qatar, le Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani a dû éprouver de la joie et de la satisfaction dimanche 18 décembre au moment de poser son bisht sur les épaules de l’Argentin Lionel Messi dont le pays venait de triompher de la France en finale de la Coupe du monde.

Après tout, son minuscule pays d’une superficie à peine plus grande que celle d’un grand département français, venait de relever ce qui reste sans doute l’un des plus grands défis auxquels il aura été confronté : l’organisation de la plus grande compétition du plus grand sport au monde, le football.

Autrement dit, un tournoi au prestige si élevé que l’abriter vous confère inévitablement des lauriers. Du moins le temps de son déroulement.

Une multitude de défis

En ce sens, le Qatar venait de très loin. Et tout ou presque faisait de lui sans doute l’hôte le plus improbable d’un Mondial du football. Bien que son championnat de football ait accueilli à un moment ou à un autre des vedettes européennes telles que Batistuta, Guardiola, Eto’o, Juninho ou encore Xavi plus récemment, l’émirat gazier ne saurait constituer une référence footballistique. Il ne s’était d’ailleurs jamais qualifié pour une phase finale.

L’idée d’un Mondial organisé en hiver, soit au début des compétitions européennes de club, contrairement à la période traditionnelle de fin de saison en juin-juillet, avait également de quoi susciter craintes et scepticisme. Il en est de même des défis infrastructurels inhérents à la construction des stades, des hôtels et autres moyens de transport.

Une défiance continue

Sans parler des considérations morales concernant l’organisation d’une compétition aussi inclusive que la Coupe du monde par un pays au bilan plus que contestable en matière de respect des droits humains.

Toutes ces considérations ont suscité une défiance continue de la part des détracteurs du Qatar présents à la compétition. Et pourtant, le pays peut se targuer d’avoir gagné son pari après 64 matchs et 28 jours de tournoi.

Pour les Qataris et de nombreux observateurs, la fête fut sans aucun doute belle malgré les qu’en-dira-t-on. C’est d’autant plus vrai que l’ultime rencontre de la compétition a mis en vedette la France et l’Argentine comprenant chacun un illustre joueur évoluant au PSG (Mbappé et Messi), club appartenant au fonds souverain du Qatar.

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